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ENJEUX AUTOCHTONES «Nous sommes le tiers monde du Canada», une détresse des Premières Nations


Le journal politique a obtenu une entrevue avec le grand chef de la nation Atikamekw Contant Awashish l'été dernier.



Le Journal Politique

10 h 05 | Alae El Fikehi


Maintes fois au courant de notre période actuelle, les problématiques qu’endurent les Premières Nations au sein de notre pays furent plongées au centre de l’actualité.


Il est notamment question de l’anéantissement d’ouvrages dévoilant des représentations indécentes d’Autochtones dans les commissions scolaires ontariennes, la découverte macabre de tombes anonymes sur le site de l’ancien pensionnat Marieval en Saskatchewan, ou encore le manque irrémissible d’eau potable dans les communautés autochtones du Canada.


Cette dernière affaire constitua un sujet de discussion lors du débat des chefs qui se tint en français. Les chefs de parti firent ainsi valoir leur opinion par rapport à cette difficulté impérieuse.

M. Jagmeet Singh en a profité pour appuyer le fait que la discrimination systémique est courante dans chaque «province et territoire du pays», en établissant un lien direct avec la pénurie d’eau potable dans les communautés autochtones.


«Je ne fais pas une équivalence»


Or, le chef du NPD tint à souligner qu’il n’avait nullement l’intention de comparer les injustices et écueils que les minorités linguistiques et ethniques éprouvent.


Il est inconcevable, d’après M. Singh, qu’une nation aussi prospère que la nôtre ne puisse permettre un accès aisé à la ressource vitale qu’est l’eau potable, pour chaque Canadien et Canadienne.


C’est pourquoi le Nouveau Parti Démocratique s’engage à faire changer les choses, affirma avec conviction Jagmeet Singh.


Une promesse brisée


Il est à évoquer que durant sa campagne électorale de 2015, le premier ministre Justin Trudeau avait affirmé que le Parti Libéral permettrait de fournir de l’eau potable à toutes les nations et communautés autochtones au pays, chose qui ne fut accomplie entièrement.

Néanmoins, 109 avis à long terme d’ébullition aient été supprimés lors de son mandat, fit ressortir M. Trudeau face aux critiques de ses adversaires. Affirmativement, le gouvernement libéral prit la peine d’investir 2 milliards de dollars afin de remédier à cet enjeux vital impliquant les communautés autochtones.


Il fut cependant constaté, en début de décembre 2020, que le dit gage se révéla être un échec pour le gouvernement Trudeau.


«Quand vous n’avez pas d’eau potable, pas assez de logements ni de soutien en matière de santé mentale, alors ça peut créer beaucoup de problèmes. Le désespoir est réel dans la communauté. C’est malheureux, mais c’est la réalité de notre communauté dans un pays si riche en ressources.», souligne Wayne Moonias, chef de Neskantafa, une communauté autochtone en pénurie sévère d’eau potable.


Soutenir officiellement les langues autochtones


Lors de la soirée quelque peu mouvementée du débat des chefs, une question abordée par M. Perry Simon, citoyen de Kanesatake, au Québec, entama le thème de la reconnaissance des langues autochtones comme langues officielles au Canada.

Le concept fut accueilli de façon favorable de la part des chefs Justin Trudeau, Yves-François Blanchet et Jagmeet Singh, bien que M. O’Toole demeura distant une fois le questionnement énoncé.


«Nous avons deux langues officielles maintenant, mais c'est possible d'avoir des services dans les langues autochtones», rétorqua Le chef du Parti Conservateur.


Sommairement, les enjeux autochtones s'éternisent au cœur de notre nation, pourtant fortunée et aisée, sont l’objet de querelles. Droits bafoués, révélations cyniques, les choses vont-elles changer? Il s'agit d’un dossier à suivre.



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